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![]() Communiqué de
Presse
Le Cercle
algérianiste appelle à la mobilisation
contre la repentance de la France Le 11 novembre 2020
Le
chef de l’État, Emmanuel Macron a confirmé son grand
dessein : réconcilier les mémoires
françaises et algériennes.
C'est dans cette perspective, qu'il a d'ailleurs confié à Benjamin Stora, historien idéologue militant, la mission d'émettre des propositions qui risquent de conduire à la repentance de la France, et cela dans le droit chemin des propos qu'il avait tenus, à Alger, avant son élection, assimilant la présence française en Algérie à un « crime contre l’humanité ». Le Cercle algérianiste rappelle que le chemin de la paix entre la France et l’Algérie exige l’équité des mémoires et que chacun reconnaisse sa part d’ombre. Le Cercle algérianiste s'oppose vigoureusement à toute nouvelle flagellation de notre pays alors même que l'Algérie refuse de reconnaître les crimes commis par le FLN contre des dizaines de milliers de Pieds-Noirs et de Harkis. C'est dans cet esprit que 17 associations de Français d'Algérie lancent un appel à une mobilisation la plus large possible pour interpeller le chef de l’État sur notre refus catégorique de toute repentance. Afin d'appuyer cette démarche collective, il est indispensable que le plus grand nombre d'entre vous adresse au Président de la République la lettre ci-jointe, sous pli non affranchi dès le 15 novembre 2020, et en assure la diffusion auprès de ses amis et contacts. (modèle de lettre à télécharger) Nous comptons sur vous pour que cette interpellation du chef de l’État soit un succès. Thierry ROLANDO
Président national
du Cercle algérianiste
1846 Destination : l'Afrique « Destination : l'Afrique » ou « Destination : département de l'Afrique ». Telles sont les mentions qui figuraient sur les passeports que l'administration française fournissait aux candidats au départ pour l'Algérie dans les années 1840.
Ses parents, petits agriculteurs, sont venus à Brens avec «Mamita», sa grand-mère paternelle, une Guiffrey. Elle a joué son rôle, comme les femmes de la famille, pour transmettre le souvenir des lieux, des rites quotidiens et des gens. Andrée, professeur de lettres, a eu l'envie et le besoin de retrouver ses racines. Dans cet ouvrage qui a nécessité quatre ans de travail, elle part sur les traces des Moret, proscrits du coup d'état de 1851, partis en barque de Collioure, des Dijou et des Guiffrey, paysans de misère arrachés à leurs montagnes iséroises, des Cazalet, crève-la-faim des Pyrénées… Ce travail de bénédictin a commencé par une collecte orale auprès des derniers vivants et celle des photos jaunies où il faut «reconnaître». Puis, elle est passée au travail d'archives, obstrué ou ralenti, une partie de l'état civil étant inaccessible dans les wilayas algériennes. Dans les archives départementales en France et celles de l'Outre-Mer à Aix, elle a consulté beaucoup de registres militaires, car pour les plus pauvres, l'armée était souvent l'unique issue. Des fragments de récits, des parcelles de vie, des coups de chance et des coups de blues… «On ne ressemble pas aux caricatures»Au bout de cette quête patiente, Andrée a cousu ces bouts de mémoire pour en faire une belle trame sensible, où la grande histoire laisse le premier plan à des êtres de chair, des besogneux, comme ce Jean Dijou, du 2ème zouave, écrasé par un foudre de vin, photographié sur son lit de mort en 1888. Au terme des 270 pages ordonnées en rubriques, une conviction : «les pieds-noirs, nous sommes des gens comme les autres, on ne ressemble pas aux caricatures faites de nous». À lire ce regard par-dessus l'épaule sur une longue histoire des «deux fois déracinés», on comprend qu'ils possèdent en propre le deuil d'un passé indigeste et du pays perdu. Née à Oran, l'auteure quitte l'Algérie à 6 ans avec ses parents. Après des études à Toulouse, Agrégée de Lettres, elle enseigne et vit en Algérie, au Québec, en Égypte, en France. Après 6 ans d'enseignement au Québec, elle rédige en 2002 un travail universitaire : "Quête du frère, quête identitaire dans un roman de Jacques Poulin : Volkswagen Blues." (Université du Mirail). En décembre 2018, les éditions l'Harmattan publient son ouvrage "1846, Destination : l'Afrique". Elle vit actuellement dans la campagne tarnaise, partageant son temps entre lecture, écriture et voyages.
Programme de la journée : Café offert avec viennoiseries à partir de 9h30 Début de la conférence : 10h30 Aux environs de 12h00 : apéritif et déjeuner. Remarque importante : Conformément aux recommandations ministérielles, chaque participant devra se munir d’un masque et le porter en salle de conférence et dans les locaux du golf, excepté à table. Il est demandé aussi de respecter les "gestes barrières". Le gel hydro-alcoolique sera fourni. Vous pouvez régler votre participation au repas soit sur place, soit par virement SEPA sur le compte du cercle algérianiste de Grenoble, dont voici l'IBAN : FR76 1046 8024 8949 6261 0020 020
La présidente Monique Alessandra
pour
réserver par mail :
magnes@jalessandra.fr
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