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Notre-Dame d'Afrique

par Pierre GOINARD

De part et d'autre de ce qui fut notre mer, au-dessus d'Alger, au dessus d'Oran, deux basiliques demeurent, symétriques et contemporaines de Notre-Dame-de-la-Garde dominant Marseille et Notre-Dame-de-Fourvière face à Lyon.

LA BASILIQUE DE NOTRE-DAME d'Afrique à Alger fut l'œuvre de Mgr Pavy, né à Roanne en 1805, professeur puis jeune doyen, en 1842, de la faculté de théologie de Lyon, ainsi que de deux saintes et humbles filles, Anne Cinquin et Agarite Berger, alias Marguerite Bergesso, piémontaise, selon Mgr Baunard, biographe du cardinal Lavigerie.

Louis-Antoine Pavy, qui portait un troisième prénom prédestiné, Augustin, a été un peu trop éclipsé dans la mémoire des hommes par celui qui lui succéda, le prestigieux cardinal Lavigerie. Pourtant, pendant les vingt années de son épiscopat venant après celui de Mgr Dupuch, premier évêque d'Algérie, son œuvre fut immense : paroisses passant de 30 à 200, création d'un petit séminaire qui groupa 130 élèves, fondation d'un grand séminaire au camp de Kouba instruisant 80 étudiants, un diocèse de 400 prêtres.

L'édifiante histoire de Notre-Dame d'Afrique a été contée en détail par Mgr Ribolet, qui fut évêque auxiliaire à Alger, dans un petit livre intitulé « Origines de Notre-Dame-d'Afrique » publié par l'éditeur algérois Heintz en 1900.

Lorsque Louis Pavy fut promu en 1846 évêque à Alger, Mlles Berger et Cinquin, qui s'étaient attachées à ses pas depuis son vicariat de Lyon à l'Eglise Saint-Bonaventure, place des Cordeliers, sollicitèrent de l'accompagner en Afrique. Dans le Petit séminaire qu'ouvrit le prélat dès son arrivée sur l'emplacement de l'ancien consulat de France, au flanc nord-est de la Bouzaréa, à l'orée de la vallée des Consuls, elles devinrent l'une infirmière, l'autre lingère.

Or, peu au-delà du séminaire, un sentier descendait vers la mer dans un étroit ravin où, sous une abondante végétation de lauriers et de lentisques, coulait un ruisseau intarissable. Entre trois branches d'un ormeau — d'aucuns disent au creux d'un vieil olivier — sous un auvent de lierre, elles avaient placé une petite statue de la Vierge, réplique de celle qui était vénérée dans la vieille chapelle de Fourvière, et souvent venaient s'y recueillir.

A quelque temps de là, cédant à leur respectueuse insistance, Mgr Pavy fit aménager en ce lieu une grotte artificielle de rocailles et de coquillages pour abriter « Notre-Dame-du-Ravin » et inaugura solennellement le modeste oratoire. Les séminaristes y descendaient nombreux, en particulier à l'ouverture et la clôture du beau mois de mai, ainsi que la nuit de Noël, après la messe de minuit, en procession, portant des torches et chantant les vieux noëls de France. Rapidement le sanctuaire devint un lieu de pèlerinage, orné de cierges et ex-voto, de médailles militaires, de béquilles, manifestant la reconnaissance des fidèles, qui montaient surtout du faubourg Bab-el-Oued et de Saint-Eugène. Il le resta durablement lorsque s'éleva en contre-haut la basilique. Dans un charmant petit livre, « Une goutte d'eau fraîche », paru en 1979, où Ariette Bain raconte ses souvenirs d'enfance, est décrite cette clairière sacrée dans le luxuriant ravin, entre ciel et mer, où depuis la villa mauresque du colonel Couranjou , son père — futur couvent des Clarisses — sur le chemin des Consuls ombragé de très vieux oliviers, elle s'aventurait fillette, en toute sécurité dans les années trente de notre siècle.

Mais le rêve obstiné d'Agarite Berger n'était rien moins que d'édifier une grande église de Notre-Dame d'Afrique, protectrice d'Alger et de l'Algérie, comme Notre-Dame-de-Fourvière au-dessus de Lyon. Elles finirent par convaincre Mgr. Pavy. Dans une première étape, en septembre 1857, le prélat fit construire, sur le plateau du promontoire dominant la mer de plus de 120 mètres, un sanctuaire provisoire abritant une statue en bronze de la Vierge, offerte dès mai 1840 à Mgr Dupuch par les dames du Sacré-Cœur (1).

Entreposée chez les Trappistes de Staouéli à l'ouverture de leur couvent, avec le temps le bronze de son visage avait noirci. Noire mais belle, comme dit le cantique, vêtue de bleu, couronnée d'or. Dès lors un second courant de pèlerins s'établit le long de la montée sinueuse, qu'ont gravie tant de fidèles, souvent pieds nus et parfois en partie, à genoux.

Cependant l'évêque et les dévotes filles n'avaient de cesse qu'ils n'eussent édifié un monument digne de Marie. Seulement l'Algérie était pauvre (comme elle le resta sauf tout à la fin, lorsque furent mis à jour les trésors souterrains du Sahara) ; elle fournit néanmoins une large part du financement. Agarite, qui s'était constituée sacristine à plein temps, installa, dans une guérite en planches, un pieux commerce de médailles, chapelets, scapulaires, statuettes, réunissant ainsi, année après année, 80 000 francs or. Le prélat entreprit à travers la France les périples d'une « mendicité glorieuse autant que féconde » selon l'expression de son chroniqueur. Lyon revit le brillant professeur d'autrefois sous les traits d'un vieil évêque à la barbe chenue majestueuse. Il évoquait avec éloquence les martyrs de l'Eglise d'Afrique contemporains de saint Pothin et de sainte Blandine à Lugdunum sur le forum vetus (d'où est venu le nom de Fourvière), les antiques basiliques d'Hippone, de Cherchell, de Tipasa, ainsi que les souffrances des chrétiens esclaves des Barbaresques. « La conquête — s'écriait-il — a relevé d'une déchéance sans exemple et sans nom. Venez, chrétiens de toutes les nations d'Europe affranchies désormais de la piraterie et de l'esclavage. »

Le 2 février 1858, l'évêque donnait le premier coup de pioche de l'édifice dont le plan et le style byzantin avaient été élaboré par l'architecte Fromageau. Sept ans plus tard, le 2 février 1865, sur sa majestueuse coupole était plantée la croix. C'est seulement en 1872 qu'il fut achevé, sept ans après la mort de Mgr Pavy, inhumé devant l'autel sous la Vierge noire, aux pieds de laquelle furent déposées les épées du maréchal Pélissier et du général Yusuf, la célèbre canne de Lamoricière fixée sur le pilastre à droite de l'autel, et, sur le pilastre gauche, dans un cadre, une petite médaille miraculeuse de la Vierge portée par le maréchal Bugeaud pendant ses campagnes algériennes.

Rapidement les murs se tapissèrent de plaques de marbre exprimant d'innombrables gratitudes à Notre-Dame d'Afrique. Aux voûtes furent suspendues des réductions de bateaux de toutes tailles protégés de la perdition par la Madone. La corporation des pêcheurs italiens d'Alger offrit une statue en argent de leur patron Saint Michel. En grande solennité, l'Assomption de Marie était célébrée chaque année devant de vastes foules, dans la sublime lumière du plein été algérois. A la fin de sa vie, Mgr Pavy s'attristait de ne pas voir achevée sa Basilique. Sur son lit de mort, ayant convoqué son clergé, il lui fit ses adieux, revêtu de ses habits sacerdotaux, en camail et rochet : « J'aurais assisté avec bonheur, leur dit-il, au couronnement des œuvres commencées mais la Providence semble s'amuser des desseins des hommes... C'est un de ces jeux qu'il faut adorer et bénir. »

Paroles qui résonnent profondément aujourd'hui dans nos cœurs, alors que nous-mêmes n'avons pu voir achevée conformément à nos légitimes espérances l'œuvre accomplie en Algérie si brutalement interrompue.

La basilique en son achèvement

En l'architecture de la basilique une particularité sur laquelle on n'a pas épilogue à ma connaissance : son orientation n'a rien d'orthodoxe. Alors que toutes les églises doivent être dirigées vers l'Orient, le chœur de Notre-Dame d'Afrique est tourné vers le sud-ouest. Aucune contrainte topographique ne l'imposait. On ne peut douter que Mgr Pavy n'ait été instruit de cette règle. S'il n'a pas hésité à l'enfreindre, faut-il supposer qu'il a délibérément choisi d'orienter la basilique vers le continent africain dans un esprit missionnaire ?

Quelle qu'ait été son intention, il en est résulté, pour ceux qui sortent de l'édifice, une perspective saisissante : d'abord le ciel et la mer seuls, puis en descendant les degrés du porche et en avançant sur le terre-plein vertigineux, l'on surplombait le grand cimetière de Saint-Eugène, montant avec les années vers le sanctuaire, et l'étroit prolongement de la ville étirée le long du littoral. En poussant sur l'esplanade vers l'est, où se dressait sous les eucalyptus une statue conquérante du Cardinal Lavigerie érigée en 1925 pour commémorer le centenaire de sa naissance, on voyait se dérouler de profil les plans successifs du Grand Alger dans le vaste et harmonieux décor des collines proches et des montagnes lointaines.

Le culte de Marie et la chrétienté de cette époque

Dans l'histoire du culte marial en Algérie, la consécration de l'Afrique à Notre-Dame, par sa basilique d'Alger, occupe une position centrale. Dès 1839 à Constantine, l'une des premières églises d'Algérie avait été dédiée à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs par Mgr Dupuch et l'abbé Suchet, dans la mosquée dite du Palais. On sait qu'au-dessus d'Oran, la chapelle de Santa-Cruz fut édifiée en 1849-50, en reconnaissance à la Madone d'avoir quasi miraculeusement mis un terme à l'épidémie de choléra qui avait ravagé leur ville. C'est en 1954-55, que sera construite à ses côtés la basilique actuelle. Et il ne faudrait pas oublier qu'en pleine guerre d'Algérie, Mgr Pinier avait inauguré à Constantine, sur le sommet de Sidi-Mcid, une statue de Notre-Dame-de-la-Paix...

En confrontant ces dates avec la reconstruction des basiliques sœurs de Fourvière et de Marseille, on constate non sans quelque surprise une simultanéité, sinon même une certaine antériorité, de Notre-Dame d'Afrique, car si Notre-Dame-de-la-Garde a été inaugurée en 1864, Fourvière n'a été édifiée qu'entre 1871 et 1894. En vérité, les quatre hauts-lieux de Marseille, Lyon, Alger, Oran renouaient avec l'époque romaine où les églises de Gaule et d'Afrique rivalisaient dans l'essor de leur foi commune (2).

Pour comprendre pleinement cette concordance, il faut bien considérer que la genèse de l'Algérie française a coïncidé, dans l'évolution cyclique des ferveurs religieuses, avec un renouveau dû à la restauration de la monarchie succédant aux destructions de la Révolution. Dès 1835, avaient débarqué à Alger des religieuses de Saint-Joseph de l'Apparition, ordre qui venait d'être fondé par Emilie de Vialar, sœur du baron pionnier de la colonisation agricole ; puis dans les années 40, des religieux et religieuses de nombreux ordres, dont les Trinitaires de Valence, surtout en Oranie. Sur la pressante intervention de la reine Amélie, s'étaient implantés les Trappistes à Staouéli, un an avant l'arrivée de Mgr Pavy.

La communauté européenne d'Algérie a été profondément imprégnée par cette spiritualité renaissante. De notre temps, les foules qui se pressaient aux basiliques de Notre-Dame d'Afrique et de Santa-Cruz, chantant l'Ave Maria au nom de l'Afrique, représentaient une belle chrétienté de 800 000 âmes, 340 paroisses, 600 églises et oratoires, 800 prêtres dont un tiers de séculiers, 22 congrégations dont les Pères blancs et Sœurs blanches du cardinal Lavigerie, dénommés initialement « Missionnaires de Notre-Dame d'Afrique ».

Beaucoup de ces catholiques d'Algérie avaient grandi dans des écoles primaires et secondaires ayant résisté aux persécutions anticléricales. L'une des dernières en date, le collège des Jésuites, s'était établi tout à côté de la basilique dont il portait le nom. Les vocations religieuses s'étaient multipliées atteignant le chiffre de 150 séminaristes ; le seul village de Mers-el-Kébir avait donné à l'église 12 prêtres, un religieux, 16 religieuses ! Et parmi les étudiants d'Alger mes contemporains, plusieurs sont devenus dominicains, jésuites, bénédictins, salésiens, pères blancs, sœurs blanches, trinitaires, clarisses. Un de nos internes, docteur en médecine, Mgr Zevaco, est évêque à Madagascar aujourd'hui (3).

Contrairement à ce que l'on voudrait faire croire, les musulmans n'étaient nullement hostiles, très édifiés au contraire par les cérémonies catholiques. A Notre-Dame d'Afrique, il était habituel de rencontrer des femmes musulmanes recueillies devant la statue de Lalla Meriem, « Madame d'Afrique » comme elles disaient aussi. Nul n'ignore que le Coran vénère Marie, mais la statuaire sacrée reste un rigoureux interdit de l'Islam. L'attirance de ces femmes émanait des profondeurs de leur âme maghrébine : le culte des saints en Afrique du Nord, bien que combattu par les musulmans de stricte observance, et dont Emile Dermenghem nous a laissé des études pénétrantes, ne répond-il pas aux besoins d'intercessions ressentis par la nature humaine écrasée sous la transcendance divine ?

Ceux que les musulmans méprisaient n'étaient pas les chrétiens mais les mécréants dont les Européens leur offraient des exemplaires trop souvent au plus haut niveau de la hiérarchie civile. Entre croyants, combien il était aisé alors de se comprendre et s'estimer !

Aux jours les plus sombres de l'abominable guerre fratricide, rallumée après la trêve prodigieuse du mois marial de 1958, en 1959, à Constantine, Mgr Pinier fit ériger sur le rocher de Sidi Mcid une statue de Notre-Dame-de-la-Paix ; il prit la tête d'une procession à laquelle participèrent des musulmans et des musulmanes selon le témoignage du chanoine d'Agon, qui fut, après notre exode, curé à Antibes.

Aujourd'hui en Algérie

Dans la vingt-septième année de nore exode, Notre-Dame-de-la-Paix est toujours debout, intacte, en face de Constantine. La statue de Notre-Dame-de-l'Atlas, montée en 1938 sur le Nador, près de Médéa, par les Trappistes de Tibharine, n'a été qu'à peine endommagée en sa couronne et un bras.

Plus surprenant encore, la statue du cardinal Lavigerie, sur l'esplanade de Notre-Dame d'Afrique, a été respectée. La basilique elle-même n'a pas été islamisée ; on y célèbre la messe et elle continue de recevoir, plus encore, que jadis, des musulmans respectueux et recueillis, pas seulement des femmes. Son accès a été facilité récemment par un téléphérique destiné à desservir le quartier. Au-dessus de l'abside la prière demeure, en bandeau de grandes capitales : « Notre-Dame d'Afrique priez pour nous et pour les musulmans »

De nouveaux ex-voto s'ajoutent à ceux de notre temps : « A Notre-Dame qui a exaucé mon vœu. Toufik 1977 », « Merci pour le bac. Lakhdar 1977 » et aussi des graffitis : « Je demande la guérison de ma santé. 1981 », « Faites que je reçoive mon logement. 1987 », « Que je sois aimée par l'homme que j'aime ; O Marie, protégez-nous de tous les malheurs. Leïla mars 1987 » (4).

Des musulmans algériens lui ont attribué un prodige au moins, à ma connaissance.

Cependant, après l'assassinat de Mgr Jacquier à Alger, puis de l'abbé Jover à Orléansville, sa ville natale, un père blanc a été blessé, paraît-il, victime d'un attentat, à Notre-Dame d'Afrique.

Notre-Dame-de-Santa Cruz avait été délaissée. Mais, le 10 avril 1983, elle fut le cadre d'un événement extraordinaire, trop ignoré des métropolitains. Quelque 600 anciens d'Oranie, qui avaient frété un bateau de croisière pour y renouveler le pèlerinage d'autrefois, furent accueillis dans l'émotion chaleureuse de retrouvailles fraternelles. La basilique avait été nettoyée, repeinte par les Algériens. Et quand repartit le navire, il fut accompagné longuement par les au-revoir de la foule massée sur les quais, escorté vers le large par des esquifs ne s'en détachant qu'à regret...

En France

Dans la France d'aujourd'hui des copies de la statue restée à Alger sont présentes, notamment à Toulon dans l'église Saint-Louis, ainsi que dans l'église paroissiale qui porte son nom à Carnoux-de-Provence, cette petite ville créée par des transplantés d'Afrique du Nord dans un site pierreux, ingrat, devenu aimable et riant, non loin d'Aubagne où a été transférée la maison mère de la Légion et son émouvant mémorial. L'autel de cette église de Carnoux est en pierre provenant de Bizerte et ses cloches sont celles de Saint-Denis-du-Sig.

Le pèlerinage du 15 août à Carnoux, ne reçoit que quelques milliers de fidèles car il y a concurrence entre de multiples sanctuaires où l'on tient aussi à honorer Notre-Dame d'Afrique ce jour-là. Rien de comparable au pèlerinage des Oraniens le jour de l'Ascension à Notre-Dame-de-Santa-Cruz dans la chapelle qu'ils ont construite à Courbessac près de Nîmes pour y abriter la petite statue vénérée transportée de là-bas : plus de cent mille et chaque année davantage, rassemblés de tous les horizons parfois très lointains, en famille de trois générations souvent, et nul ne s'étonne qu'il y ait parmi eux des juifs, des musulmans et des musulmanes ; chacun se réjouit d'y retrouver, toujours vaillant, Mgr Lacaste, évêque d'Oran autrefois et aujourd'hui d'un « Diocèse de la Dispersion ».

Ce pèlerinage est devenu le plus important de France, après Lourdes.

Cette fidélité, des Oraniens en particulier, à Notre-Dame, qui résiste à plus d'un quart de siècle, en contraste avec les dérives religieuses de notre époque, s'impose comme l'un des traits caractéristiques de notre communauté en exil.

Pierre GOINARD

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(1) Dont la vaste fondation de Mustapha, au-dessus de la Station Sanitaire, devint plus tard l'école privée de garçons Montalembert.
(2) Rappelons que dès 1841, à Bône, une relique de Saint-Augustin avait été déposée par Mgr Dupuch dans un monument en forme d'autel en attendant que fût construite la grande basilique d'Hippone, de 1881 à 1910.
(3) Pour plus de détails, se reporter à mon étude sur «  La catholicité de l'Algérie française » dans la revue « Itinéraires » juin 1982.
(4) Emprunté au livre paru en 1988 « Retour à Alger » où l'auteur, Geva Caban, métropolitaine attirée par l'Algérie d'aujourd'hui, a essayé d'interpréter les sentiments de son accompagnant pied-noir.

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