Antoine MARTINEZ rend avec grâce les sentiments de solitude profonde et de fragilité de la vie. Epoque où personne ne croit plus, dont le trouble est rendu dans « L'incrédulité de St-Thomas ».
Les corps sont désolés, écrasés de mélancolie, isolés dans l'espace. « Les Pêcheurs portugais » peints en 1963, sont les archétypes d'une humanité éternelle, humble, impuissante. Le peintre se montre proche des recherches de GIACOMETTI, à la même époque. L'oeuvre d'Antoine MARTINEZ s'assombrit. Ces corps épuisés sont ceux de la défaite d'une certaine idée de l'homme, dont le visage et la silhouette sont voués à l'effacement. |
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L'incrédulité
de Saint Thomas - vers 1951 |
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Le pêcheur de Laredo - 1964 - Huile sur panneau - 120 x 179 cm
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