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En 1945, sa femme ayant été très marquée par les émeutes du mois de mai, la famille MARTINEZ quitte l'Algérie.
Antoine MARTINEZ enseigne alors à l'école des Beaux-Arts de TOULOUSE. Puis il s'installe à PARIS, peint dans son atelier de Draveil dans l'Essone des nus et des figures aux couleurs transparentes.Il expose au salon des Tuileries, au Salon d'Automne, à la Galerie BERNHEIM. Mais sa peinture est en exil, en décalage par rapport à l'école de Paris triomphante : une nouvelle époque d'art plus formaliste est sans doute commencée.
Enfants à la fontaine : Huile sur panneau
65 x 54 cm vers 1953
Antoine MARTINEZ s'enferme dans la solitude, tout ce qu'il peint montre une mélancolie toujours plus grande, sa palette est sombre, avec un sens du tragique très espagnol. Il peint aussi des portraits d'enfants empreints d'une profonde tendresse.Il avait la vertu de l'isolement, hors des mondes, ce qui explique comment son oeuvre monumentale ait pu rester si longtemps dans la confidence.
(Emmanuel ROBLES)Jardin aux oliviers : Huile sur toile 46 x 55 cm entre 1940 et 1944
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